Eonix SA

Eonix développe un coffre-fort pour nos gènes

L'entreprise montoise Eonix, active dans le domaine de la gestion des données numériques sensibles vient d'obtenir 3,2 millions de la Wallonie. Avec ses partenaires, elle travaille sur le projet GLORIA, un coffre-fort pour nos gènes.

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Gloria c’est un projet important pour la sécurité de nos données médicales. Il rassemble plusieurs partenaires, dont l’UCL et l’UMons Certains travaillent sur la recherche au niveau de l’ADN, notre signature génétique ; d’autres pensent à la sauvegarde de ces données sensibles dans des conditions sécurisées. C’est le partie dédiée à la société montoise Eonix. « L’objectif c’est de sécuriser les données ADN et de stocker des profils globaux dans un coffre-fort numérique et de mettre à disposition ces données à la demande de tel ou tel médecin selon le besoin pour évaluer les risques par rapport à votre profil génétique. Ce qui est important, c’est que cela se fera en Europe et même en Belgique » souligne Bruno Juste, co-fondateur d’Eonix.
Un coffre-fort pour nos gènes qui sera européen! Car actuellement, la plupart des profils ADN sont conservés au Etats Unis, avec des risques au niveau de la protection des données. Avoir un coffre fort génétique européen offre aussi d’autres garanties et avantages. « Nous on va garantir que c’est sécurisé et que cela ne sort pas de l’Europe et que cela respecte la législation européenne, notamment le RGPD (Règlement général sur la Protection des Données) ; c’est très important pour les patients. Cela va aussi diminuer les coûts en soin de santé parce que à l’heure actuelle quand vous demandez une analyse génétique sur un gène vous faites une analyse qui coûte la même chose qu’une analyse sur tout le génome » poursuit Bruno Juste.
Avec les 3,2 millions de subsides obtenus auprès de la Wallonie, Eonix et ses partenaires vont donc pouvoir développer leur projet. 40 emplois directs et indirects seront crées. Depuis sa naissance en 2007, Eonix participe à ce développement de l’emploi. « On était 2 au départ pour travailler sur tout ce qui est traçabilité dans le domaine médical ; de fil en aiguille, on est aujourd’hui plus de 50.

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